đŸŒ± Escrologie participative (Ă©olien allemand, ademe, et dĂ©bile Ă  veste verte)

Ce n’est pas que ça cohabite mal, c’est que le lobbying allemand/verts a tout fait pour rĂ©duire la part de nuclĂ©aire de la France Ă  partir des annĂ©es 2000.
Avec moins de centrales en fonctionnement, et des nouvelles Ă©nergies qui n’ont pas autant de rendement et face Ă  un pays qui est plus consommateur, il est normal de se retrouver avec des pĂ©nuries d’énergie.

Ton article du Point il va exactement dans la logique d’un mix Ă©nergĂ©tique Ă©quilibrĂ© puisque ce qu’il dĂ©nonce c’est justement une balance dĂ©sĂ©quilibrĂ©e en faveur des renouvelables.

AprĂšs ne soit pas naĂŻf ( :hish: ) cette tribune pour la part de vĂ©ritĂ© qu’elle porte, reste celle d’un lobby cherchant Ă  faire valoir ses intĂ©rĂȘts.

Personne n’a parlĂ© du nuclĂ©aire comme « Ă©nergie de secours Â» des renouvelables (hydraulique compris qui souffre des mĂȘme maux que l’éolien et le solaire).
Bien gĂ©rĂ©, c’est Ă  dire sans pĂ©riode oĂč les politique impose des choix
 politiques (fermeture Fessenheim, gel des crĂ©dits EDF nuclĂ©aire) et oĂč EDF fait de la merde (Flamanville) au contraire c’est un mix qui fonctionne trĂšs bien.

Par ailleurs ce n’est pas parce que aujourd’hui la France n’a pas de problĂšme majeur de sourcing d’Uranium (encore que il y a beaucoup Ă  redire lĂ  dessus et que ça nous oblige Ă  des contorsions gĂ©opolitique pour le moins dĂ©licates) que ce ne sera pas le cas demain.
Le fait est que nous n’avons AUCUNE souverainetĂ© sur cet Ă©lĂ©ment et que Ă  ce titre on ne peut pas bĂątir intĂ©gralement notre indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique dessus.

Hihihi Sardine Rousseau :fail:

Au sujet de la souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique, la France est souveraine ou exactement? Pas sur le combustible nuclĂ©aire, ni sur le silicium, le cuivre ou les terres rares. Pas beaucoup plus sur les pales d’éoliennes dont les intrants sont issus de la pĂ©trochimie et qu’on ne fabrique pas


L’hydro-Ă©lectrique peut Ă©ventuellement etre considĂ©rĂ© comme relativement souverain parce qu’on a le savoir-faire industriel et que ca demande peu de matiĂšres premiĂšres, mais le reste?

Dans l’absolu à 100% rien
MĂȘme dans l’hydraulique pour avoir les meilleures performances sur les Ă©lectro-aimants il y a usage de terres rares dĂ©sormais.
D’un autre cĂŽtĂ© la France a lancĂ© sa propre usine de sĂ©paration de terres rares:

[quote] La construction de la premiÚre usine de terres rares lourdes hors de Chine démarre à Lacq

Caremag, filiale de la start-up française Carester, annonce lundi 17 mars avoir rĂ©coltĂ© 216 millions d’euros pour dĂ©marrer Ă  Lacq (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques) la construction de la premiĂšre usine de sĂ©paration de terres rares lourdes hors de Chine. StratĂ©gique pour les moteurs Ă©lectriques et les Ă©oliennes, le projet est financĂ© par des investisseurs japonais et l’Etat français. L’usine, qui doit dĂ©marrer fin 2026, approvisionnera entre autres le constructeur automobile Stellantis.[/quote]

(j’ai l’article en entier si ça t’intĂ©resse).

Pour dire que Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre 100% autonome on peut dĂ©jĂ  travailler la premiĂšre transformation

A noter également que sur le cuivre la filiÚre de recyclage local est à parfaire avec un réel potentiel.

AprĂšs Ă  l’échelle europĂ©enne c’est moins vrai (la dĂ©pendance) si une vraie collaboration se met en place mais ça rEste un problĂšme de fond prĂ©gnant qui plus est pour un pays qui se veut (encore) industriel et oĂč Ă  ce titre le coĂ»t de l’énergie reste primordial.

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Dire qu’on aurait dĂ» ĂȘtre un pays avec genre forfait conso Ă©nergie illimitĂ©e + PlayStation offerte pour 24 mois d’abo Ă  29,99e et qu’au lieu de ça on s’est tapĂ© +45% depuis 2 ans et ça va encore monter :barney:

Avec des alliĂ©s et des gouvernements comme ça pas besoin d’ennemis.

Ils s’en foutaient les teutons ils avaient sĂ©curisĂ© l’appro du gaz russes pas cher :chatmdr:
Chichi roulĂ© dans la farine par Schroeder s usual. Mais bon il avait dĂ» rĂ©cupĂ©rer des miettes pour la PAC, il Ă©tait content il pouvait aller taper le cul des vaches au salon de l’agriculture en se faisant lustrer le chibre par les agriculteurs.

Je lisais il y a deux jours que la France avait, dans le temps, une usine dans le genre. Du cÎté de Lyon, si je me souviens bien.

FermĂ©e car polluante ou je ne sais quoi. Je n’en sais pas beaucoup plus.

Je veux bien l’article entier, merci :jap:

Résumé

Caremag, filiale de la start-up française Carester, annonce lundi 17 mars avoir rĂ©coltĂ© 216 millions d’euros pour dĂ©marrer Ă  Lacq (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques) la construction de la premiĂšre usine de sĂ©paration de terres rares lourdes hors de Chine. StratĂ©gique pour les moteurs Ă©lectriques et les Ă©oliennes, le projet est financĂ© par des investisseurs japonais et l’Etat français. L’usine, qui doit dĂ©marrer fin 2026, approvisionnera entre autres le constructeur automobile Stellantis.

«C’est l’aboutissement d’un projet sur lequel on travaille depuis des annĂ©es», souffle FrĂ©dĂ©ric Carencotte. Lundi 17 mars, la start-up qu’il a fondĂ©e en 2019, Carester, fĂȘte deux grandes nouvelles. Une levĂ©e de fonds de 216 millions d’euros pour sa filiale Caremag et, dans la foulĂ©e, la pose de la premiĂšre pierre de son usine Ă  Lacq (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques), sur un site de TotalEnergies, prĂšs de Pau. Un projet stratĂ©gique, puisqu’il vise Ă  Ă©difier la «premiĂšre usine de recyclage et de sĂ©paration de terres rares lourdes au monde hors de Chine», explique le PDG. Rien que ça.

Moteurs électriques et éoliennes

Il faut entrer dans la chimie pour comprendre. Dans la grande famille des terres rares – 17 Ă©lĂ©ments mĂ©talliques que l’on retrouve souvent ensemble dans le sol, Ă  de nombreux endroits mais Ă  des teneurs trĂšs faibles – quatre sont particuliĂšrement recherchĂ©es aujourd’hui car utilisĂ©es ensemble pour produire les aimants permanents, qui donnent leurs performances aux moteurs de vĂ©hicules Ă©lectriques et aux turbines d’éoliennes.

«Les deux premiers, le nĂ©odyme et le prasĂ©odyme, sont des terres rares dites lĂ©gĂšres. Elles sont majoritaires dans les aimants et composent 75% du volume des terres rares produites dans le monde», explique FrĂ©dĂ©ric Carencotte, habituĂ© Ă  vulgariser ce sujet complexe. Les deux autres, le dysprosium et le terbium, sont dites lourdes, plus difficiles Ă  sĂ©parer et «produites Ă  100% en Chine aujourd’hui», souligne l’ingĂ©nieur. D’oĂč le positionnement original de l’usine prĂ©vue Ă  Lacq sur cette niche stratĂ©gique, identifiĂ©e comme une prioritĂ©.

«Nous prĂ©voyons de recycler 2000 tonnes d’aimants permanents en fin de vie, ainsi que 5000 tonnes de concentrĂ© de terres rares lourdes produit par des mines par an. Cela nous permettra de produire environ 800 tonnes d’oxydes de nĂ©odyme et de prasĂ©odyme – soit moins de 1% de la consommation mondiale – et surtout 600 tonnes d’oxydes de dysprosium et de terbium purs, ce qui reprĂ©sente lĂ  15% du marchĂ© mondial», dĂ©taille FrĂ©dĂ©ric Carencotte.

La construction de l’usine dĂ©marre dĂ©but avril, afin de dĂ©marrer la production «dĂšs le dernier trimestre 2026». Elle reprĂ©sente 92 emplois directs. Aux-cĂŽtĂ©s de Carester, deux investisseurs japonais rejoignent Caremag, la filiale qui opĂ©rera l’usine, au sein de laquelle la start-up française reste majoritaire. Il s’agit de Jogmec, l’organisation japonaise pour la sĂ©curitĂ© des mĂ©taux et de l’énergie, ainsi que du conglomĂ©rat Iwatani, un acteur des gaz industriels et du nĂ©goce de matĂ©riaux. RĂ©unis au sein d’une coentreprise, ils apportent 110 millions d’euros, via une prise de participation et de la dette. L’usine est aussi soutenue par l’Etat français, pour un montant de 106 millions d’euros rĂ©partis entre subventions et crĂ©dit d’impĂŽt Industrie verte.

«Nous cherchions des partenaires qui ont une vision de long-terme, axĂ©e sur la sĂ©curisation des terres rares», explique FrĂ©dĂ©ric Carencotte. Le Japon, qui a expĂ©rimentĂ© un embargo de la Chine sur les terres rares en 2010, a fait de ce sujet une prioritĂ© : l’argent de Jogmec est dĂ©jĂ  derriĂšre Lynas, une entreprise qui produit des terres rares lĂ©gĂšres entre l’Australie et la Malaisie. Pour Caremag, c’est aussi un moyen de sĂ©curiser une partie de ses dĂ©bouchĂ©s, puisque l’investissement s’accompagne de la signature d’un accord d’achat de long-terme pour fournir le Japon en terres rares lourdes.

«Nous avons un deuxiĂšme contrat avec Stellantis, sur dix ans, ce qui donne une visibilitĂ© sur les volumes et sur le prix», explique FrĂ©dĂ©ric Carencotte. Un critĂšre important, alors que la production chinoise de terres rares, massive, a pour effet de garder les cours de marchĂ© au plus bas, et de dĂ©courager l’émergence d’alternatives.

Pas d’inquiĂ©tude pour l’approvisionnement minier
Dans l’usine, les aimants Ă  recyclĂ© seront broyĂ©s, chauffĂ©s Ă  haute-tempĂ©rature, puis dissous dans de l’acide nitrique avec le concentrĂ© de terres rares lourdes (qui arrive sous forme de carbonate). Une fois mises en solutions, les terres rares mĂ©langĂ©es seront sĂ©parĂ©es les unes des autres par extraction liquide-liquide, avant d’ĂȘtre prĂ©cipitĂ©es, filtrĂ©es et calcinĂ©es pour ressortir sous forme d’oxydes de terres rares purs. «Le solvant et l’eau seront intĂ©gralement recyclĂ©s : nous construisons la premiĂšre usine de raffinage de terres rares au monde qui ne gĂ©nĂšre pas d’effluents liquides», se fĂ©licite FrĂ©dĂ©ric Carencotte, qui prĂ©voit aussi de rĂ©utiliser 80% du CO2 produit par les fours de l’usine au sein de son procĂ©dĂ©.

«La sĂ©paration de terres lourdes, c’est l’étape qui manquait», insiste le fondateur, rassurant sur l’existence d’industriels hors de Chine pour mener Ă  bien les Ă©tapes aval (la mĂ©tallisation des terres rares, puis leur transformation en aimants) et amont (soit l’extraction miniĂšre, puis la transformation chimique du minerai en concentrĂ©). Ce maillon – mis sous le feu des projecteurs par les vellĂ©itĂ©s affichĂ©es par le nouveau prĂ©sident amĂ©ricain, Donald Trump, de faire main basse sur les terres rares du Groenland et de l’Ukraine – a Ă©tĂ© regardĂ© de prĂšs.

«Nous travaillons avec 11 projets miniers prĂ©vus d’ici Ă  2030, et nous avons dĂ©jĂ  des contrats pour certains», prĂ©cise FrĂ©dĂ©ric Carencotte. Les 35 personnes qui travaillent au sein de Carester proposent dĂ©jĂ  divers services d’analyse et de mise au point technologique Ă  des entreprises souhaitant extraire des terres rares de part le monde, et en profitent pour proposer des accords d’achat de concentrĂ©, prĂ©cise-t-il. Certains sont-ils en Ukraine ? «Il y a des occurrences de terres rares dans le pays, mais Ă  ma connaissance, il n’y a pas de projets», rĂ©pond l’industriel. Avant de prĂ©ciser qu’en Europe, aucune mine de terre rare en exploitation ne verra le jour avant la fin de la dĂ©cennie.

Merci pour la mise sous spoil, Fétide.


À la Rochelle oui. C’était massif et en effet fermĂ© pour raisons environnementales


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Merci :jap:

https://x.com/franceinfo/status/1909853905225211974

« Les acquis environnementaux Â»

Il faudrait plutĂŽt parler de conquis, tu as raison.

c’est pas dĂ©jĂ  finito les ZFE ?

pendant ce temps les véritables écologistes partisans de la décroissance agissent :

:catcool:

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https://x.com/jon_delorraine/status/1909880574195417111

Pays finito.

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Mais bon , ici on en trouve encore pour croire que les eoliennes et les panneaux solaires c est formidable et écologique


Tu n’as toujours rien compris au concept de mix Ă©nergĂ©tique ?

Je suis desolĂ© , il n y a pas de vent
peux tu réécrire ton post un moment ou il y aura du vent ?

Tu n’as toujours rien compris au concept de mix Ă©nergĂ©tique.