Alors que pour être vraiment effrayant il suffit de simplement faire une simulation d’un samedi midi en plein rush ![]()
Pas faux. Pas besoin de monstres, les client normaux suffisent ![]()
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Mais en plus du mode Facile, les joueurs peuvent désormais sauter certaines sections du jeu en nouvelle partie+ pour accélérer le processus. Attention, zapper les sections implique de ne pas pouvoir collecter certains objets et certains trophées.
Junji Ito Maniac: An Infinite Gaol
Je profite un peu de mon temps libre pour venir vous parler d’un petit jeu indé (un papy de 2012) que j’appécie énormement -Je dirais même que c’est un putain de jeu qui mérite clairement sa place dans le top 10 all time-
Il n’est dispo que sur PC par contre, dommage que les devs n’aient jamais fait de portage console.
Doom qui rencontre Resident Evil dans une histoire qui pompe le film Virus :
Je pense qu’il a tout à fait sa place dans la catégorie survival-horror bien hardcore.
C’est un jeu de tir vue du dessus, avec tout un panel d’armes et d’explosifs ainsi qu’un couteau comme arme de soutien -dispo sur une touche dédiée- qui deviendra l’ami du joueur conscient de son utilité.
Il y a une touche rogue-‹ lite-lite › avec des niveaux qui se modifient (Comme dans Returnal, on est plus sur du mélange de pièce), et objets et monstres aléatoirement disséminés. Mais la liste d’objets par niveau est fixe (15 balles de pistolet, un fusil a pompe, 2 medkits, 2 explosifs … dans le niveau 1 par exemple), tout comme la liste des ennemis, et les niveaux sont eux découper en gros blocs logique donc ils ne sont pas totalement different d’un run à l’autre . Cela permet de légèrement se familiariser avec le level-design et d’avoir des zone de confort une fois qu’on y passe du temps.
On retrouve aussi du crafting, mais du bon, de l’interessant car c’est la seule mécanique offerte au joueur pour se créer un build efficace et buffer son avatar. On va pouvoir améliorer les armes, créer de nouveaux type d’explosiffs, utiliser des soins pour se créer une ‹ vie › et pas perdre son run tout de suite, se faire une protection temporaire pour prendre moins de dégat (armure qui a la même mécanique que dans Doom)… Bref c’est l’outil du joueur pour améliorer ses chances de survie.
Le jeu est graphiquement simple, épuré, mais assez classe. Le choix du rendu minimaliste, -8bits à peine plus sans doute- mixé avec des shaders modernes pour certains effets dégagent une super ambiance. Les monstres sont visuellement reussi, du classique zombie qui te court dessus pour te bouffer à la pieuvre robot qui te pulverise avec son laser, en passant par les cyborgs qui te déchiquetent avec leur arme. Ils sont tous terrifiant dans leur rôle et y’a de la variété.
Une des grosses reussite du jeu est son mixage sonore, absolument parfait que ce soit les sons des monstres ou ceux d’ambiance dans les différents niveaux, il n’y a pas de musique, mais cela ne pose absolument pas de problème tant la detection de menace par le son sera votre meilleur atout dans le jeu. Les armes à feu claquent bien aussi.
Tout cela devient particulierement interessant quand on comprend que le jeu est tourné vers une proposition type survival-horror (comme je les aime). La courbe de progression vient avec le temps et la patience, accepter de se prendre énormement de défaite et affiner son skill de jeu.
On parcourt les niveaux avec peu de balle et de soins, on fait souvent des choix entre la prise de risque ou le sacrifice d’une denrée rare, on commence rapidement à arpenter les couloirs le plus prudement possible, la fuite est impossible, les ennemis sont ultra-violent et ne vous lachent plus une fois detecté, c’est souvent la grosse panique.
Le jeu se veut particulierement difficile, on meurt très vite, trop vite et on doit repartir du premier niveau à chaque game-over, et malgré la simplicité au premier abord, on se rend compte que les devs ont décidé de rendre fou le joueur, avec un sens du détail et de l’équilibre vraiment réussi.
Pour terminer, une petite vidéo qui se passe plutot bien du niveau 8 sur 10 pour vous donner le ton, ça vous spoile un peu les types de mobs vénère mais c’est anodin :
J’y ai joué 25 minutes il y a 12 ans.
