Quelle surprise.
Si ça freine le surtourisme ![]()
Tu peux mettre lâarticle complet stp ?
sachant que le surtourisme est principalement japonais ![]()
Sanae ![]()
Spoiler
PubliĂ© mardi 18 novembre, un sondage de lâIFOP relance le dĂ©bat sur lâislam en France, quelques jours aprĂšs les commĂ©morations des attentats djihadistes de novembre 2015. IntitulĂ© « Etat des lieux du rapport Ă lâislam et Ă lâislamisme des musulmans de France », son sous-titre souligne dâemblĂ©e une tendance « entre rĂ©islamisation et tentation islamiste ». LâĂ©tude, rĂ©alisĂ©e pour la revue Ecran de veille, qui se prĂ©sente comme « le mensuel pour rĂ©sister aux fanatismes », a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par tĂ©lĂ©phone du 8 aoĂ»t au 2 septembre auprĂšs dâun Ă©chantillon de 1 005 personnes se dĂ©clarant de religion musulmane, extrait dâun Ă©chantillon national reprĂ©sentatif plus vaste de 14 244 personnes.
« Loin de confirmer les discours sur une sĂ©cularisation Ă lâĆuvre chez les musulmans français, les donnĂ©es rĂ©vĂšlent au contraire une intensification des pratiques religieuses, un durcissement des positions sur les questions de mixitĂ©, et une sympathie croissante pour les courants radicaux de lâislam politique », indique François Kraus, directeur du pĂŽle politique et actualitĂ©s de lâinstitut de sondage.
Les 15-24 ans, sous-Ă©chantillon de lâĂ©tude (291 individus), sont particuliĂšrement concernĂ©s par cette tendance rigoriste : 87 % se considĂšrent « religieux », 59 % estiment que la charia doit ĂȘtre appliquĂ©e dans les pays non musulmans, 57 % jugent que les lois de la RĂ©publique passent aprĂšs les rĂšgles de lâislam, 42 % disent Ă©prouver de la sympathie pour lâislamisme, tandis que prĂšs dâun jeune sur deux refuserait de faire la bise Ă une personne du sexe opposĂ© â pour ne citer que quelques donnĂ©es saillantes. La frĂ©quentation des lieux de culte et la pratique de la priĂšre ont connu une nette augmentation ces quarante derniĂšres annĂ©es, le respect des injonctions alimentaires suivant la mĂȘme courbe.
En somme, poursuit M. Kraus, « ces donnĂ©es donnent du grain Ă moudre Ă ceux qui craignent que la population musulmane se dĂ©veloppe dans une logique de âcontre-sociĂ©tĂ©â, câest-Ă -dire quâelle cherche Ă organiser sa vie quotidienne selon des normes religieuses distinctes, voire opposĂ©es, Ă celles de la sociĂ©tĂ© majoritaire ».
Des réponses éloignées des clichés
Pour autant, lâenquĂȘte dissipe un certain nombre dâidĂ©es reçues, au premier rang desquelles la thĂ©orie du « grand remplacement » : seuls 7 % du panel global, mĂ©langeant toutes les religions, se dĂ©clarent musulmans ; le port du voile reste une pratique minoritaire (31 % des musulmanes le portent, pas forcĂ©ment de maniĂšre systĂ©matique).
Loin du clichĂ© dâune communautĂ© fermĂ©e, 73 % des musulmans français sont en couple avec une personne de leur religion, contre 80 % en moyenne chez lâensemble des Français. Surtout, 73 % (contre 44 % en 1989) pensent quâun musulman est en droit de rompre avec lâislam â alors mĂȘme que lâapostasie est considĂ©rĂ©e comme un crime particuliĂšrement grave dans lâislam traditionnel. En outre, la jeunesse musulmane nâest pas la seule Ă aller vers un regain de religiositĂ© : la mĂȘme tendance sâobserve dans les autres religions â christianisme et judaĂŻsme, notamment.
Reste que les conclusions de ce sondage dressent un panorama « indĂ©niablement prĂ©occupant » du paysage de lâislam français, selon Didier Leschi, prĂ©sident de lâInstitut dâĂ©tude des religions et de la laĂŻcitĂ© et auteur de MisĂšre(s) de lâislam de France (Cerf, 2017). « Cette rĂ©islamisation au sein de la jeunesse musulmane montre que nous nâavons pas Ă©tĂ© capables dâexpliquer en quoi nos acquis sociĂ©taux pouvaient ĂȘtre aussi des acquis pour la jeunesse, quâils constituent un espace de libertĂ© pour tous, continue-t-il*. Jâen veux pour preuve lâabsence de solidaritĂ© dans la jeunesse musulmane vis-Ă -vis des femmes iraniennes ou afghanes. »*
Et dâalerter : « Si ce regain de religiositĂ© ne constitue pas un danger en soi, il peut y avoir des franges radicales qui se dĂ©tachent au sein de cette jeunesse islamisĂ©e. Le soleil noir de lâislamisme violent peut encore satelliser quelques centaines, voire quelques milliers de jeunes. Câest certes une minoritĂ©, mais cela nâen demeure pas moins inquiĂ©tant. »
Confusion entre regain de religiosité et islamisme
Dâautres spĂ©cialistes se montrent nĂ©anmoins critiques du travail rĂ©alisĂ© par lâIFOP, relevant des biais dans lâenquĂȘte. Si Vincent Tiberj, professeur en sociologie politique Ă Sciences Po Bordeaux, reconnaĂźt que la qualitĂ© de lâĂ©chantillon des personnes sĂ©lectionnĂ©es sâest amĂ©liorĂ©e par rapport aux anciens sondages sur le sujet, il croit voir une « volontĂ© dâinstruire Ă charge, en insistant sur le rigorisme des musulmans ».
« Des questions plus ouvertes auraient pu ĂȘtre posĂ©es, explicite-t-il, par exemple sur la consommation dâalcool. On peut trĂšs bien avoir des normes pour soi et ne pas les appliquer aux autres. Ainsi, il aurait Ă©tĂ© plus pertinent de demander aux sondĂ©s sâils Ă©taient gĂȘnĂ©s lorsque dâautres personnes consomment de lâalcool en leur prĂ©sence. »
De mĂȘme, la confusion entre regain de religiositĂ© et islamisme sâavĂšre hautement problĂ©matique, explique Bernard Godard, fin connaisseur du sujet â de 1997 Ă 2014, il a Ă©tĂ© lâexpert sur les questions de lâislam au ministĂšre de lâintĂ©rieur. « Ce regain de religiositĂ© est rĂ©el, soutient-il, mais faire le lien direct avec lâislamisme est spĂ©cieux. Etre assidu dans sa pratique ne signifie pas ĂȘtre portĂ© sur la violence. Et ce regain de religiositĂ© concerne dâautres cultes. »
« Quâest-ce que lâIFOP entend par islamisme ?, demande par ailleurs Haoues Seniguer, professeur en relations internationales Ă lâuniversitĂ© de Montpellier. Sâagit-il de groupes terroristes ? Rigoristes ? Ou de lâislam politique ? » MĂȘme flou pour le concept de charia, dont lâinterprĂ©tation varie considĂ©rablement dâun pays musulman Ă lâautre.
Focale sur la radicalisation
Haoues Seniguer regrette en outre la conduite rĂ©guliĂšre de ce type dâenquĂȘtes qui se retrouve Ă©galement au plus haut niveau politique â avec, par exemple, le rapport sur lâentrisme des FrĂšres musulmans en France, dĂ©voilĂ© en mai. « La rĂ©currence de ces travaux pose question. Elle semble viser Ă accrĂ©diter lâidĂ©e que les musulmans constitueraient une catĂ©gorie Ă part, des sous-citoyens forcĂ©ment suspects. »
La prĂ©sentation mĂȘme des donnĂ©es du sondage, avec des titres de sections inquiĂ©tants â « Combien dâislamistes ? Combien de frĂ©ristes ? » â, porte de fait la focale sur la radicalisation, faisant passer les Ă©volutions plus rassurantes au second plan. « Le fait que la pratique religieuse connaisse un regain nâest Ă©videmment pas une vue de lâesprit. Attention cependant Ă lâinterprĂ©tation que lâon en fait. Cette pratique peut correspondre Ă une phase gĂ©nĂ©rationnelle, Ă un moment de rĂ©volte, qui sera peut-ĂȘtre dĂ©passĂ© plus tard », nuance le politiste. De mĂȘme, « placer la loi de Dieu au-dessus de celles de la RĂ©publique ne signifie pas que lâon ne respecte pas ces derniĂšres », avance M. Seniguer.
Aussi les intentions du sondage de lâIFOP sont-elles questionnĂ©es par ces spĂ©cialistes, dâautant que lâinstitut a rĂ©alisĂ© ce travail pour Ecran de veille. Cette revue est lâĂ©manation dâun site nĂ©buleux, le Global Watch Analysis, fondĂ© en 2019 par le journaliste français dâorigine algĂ©rienne Atmane Tazaghart, qui a longtemps travaillĂ© pour Marianne et pour Al Majalla, revue trĂšs proche du rĂ©gime saoudien. Il est lâauteur de plusieurs livres sur lâislamisme, coĂ©crits avec des spĂ©cialistes controversĂ©s tels que lâessayiste Roland Jacquard ou Christian Malard, journaliste sur la chaĂźne israĂ©lienne i24News.
Quoi quâil en soit, « les impacts potentiels de ce type de sondages » alarment Bernard Godard, en raison de leur possible effet boomerang. « Si lâon continue Ă essentialiser les musulmans, Ă distiller lâidĂ©e que le musulman serait lâennemi, on ajoute du clivage dans la sociĂ©tĂ©, et on nourrit chez les musulmans lâidĂ©e dâune citadelle assiĂ©gĂ©e qui les pousse au repli sur eux-mĂȘmes. »
Au final, lâauteur de La question musulmane en France : un Ă©tat des lieux sans concessions (Fayard, 2015), qui enseigne aujourdâhui la laĂŻcitĂ© Ă la Grande MosquĂ©e de Paris, se montre peu optimiste : « Entre, dâun cĂŽtĂ©, un islam conservateur traversĂ© par ce regain de religiositĂ©, et, de lâautre, les soupçons permanents dâislamisme, nous ne sommes pas sur la bonne voie. » Dans un contexte de surenchĂšre gĂ©nĂ©ralisĂ©e, le « retournement du stigmate » â ce processus par lequel un groupe sâapproprie une stigmatisation subie, en la revendiquant ouvertement dans une logique dâaffirmation identitaire ou de contestation â semble dĂ©jĂ Ă lâĆuvre.
Une Ă deux fois par an tous les ans dans le gymnase oĂč on pratique le Kyudo. Appartient Ă la ville de Paris mais juste derriĂšre le pĂ©riph, pratique pour cacher la misĂšre.
A peu prĂšs autant que lâintĂ©grisme catholique est le principal soucis religieux en France.
Non-mixité : à Rennes, des parents exigent une enseignante pour leur fillette et menacent de mort son instituteur
![]()
allons allons le ministre a dit que câĂ©tait pas religieux ![]()
https://twitter.com/BFMTV/status/1991512013625766122
évidemment ses enfants sont dans le privé
renseigne toi ![]()
sûrement des parents nouvellement convertis au catéchisme extrémiste qui fait des ravages en ce moment.
Ok Dem.
![]()
Câest fini ce temps lĂ .
A la zob puisque je suis le seul a chercher
3/4 des touristes au Japon en 2024 sont japonais ![]()

la table complete
seulement 8% de japs en moins en tourisme local compare au pic dâavant covid
Visiter sa famille câest du tourisme ? ![]()
Un peu de sĂ©rieux, aller au temple lĂ oĂč vit ta famille 2 fois par an pour obon et le nouvel an nâest pas le problĂšme au Japon et nâest pas le problĂšme dans aucuns pays du monde.
Les japonais ne font pas de tourisme interne ?
les chiffres viennent en majorite de cet article dâailleurs
Lis ton premier document.
câest celui ci que jâaurais du mettre
ca recoupe les 75/25
The domestic travel spending by Japanese in 2024 amounted to 25.1536 trillion yen
The total travel expenditure, including domestic spending by Japanese on overseas travel and inbound foreign tourist travel, was 34.3 trillion yen. Japanese overseas travel accounted for 1 trillion yen, and inbound foreign tourist travel accounted for 8.1 trillion yen.
Relis ton premier document.

