Le café des sports [3 finales et 2 étoiles en 20 ans :chirac:]

Rarement vu des pantoufles pareilles en stratégie, c’est un truc de fou. Ils vont réussir à faire perdre leurs DEUX pilotes, ça relève de la performance.

Et Ferrari bah écoute moi je suis moins un Tifosi dans l’absolu qu’un fan de Hamilton mais comme on disait déjà la semaine dernière c’est très douloureux comme fin de saison. Mon cerveau fait obstruction et se dit que 2026 va peut-être rebattre les cartes avec les nouvelles règles mais bon :pepe:

Gné ? Merci Copilot, mais tu confonds avec la période Schumacher.

Alonso a été champion avec Renault (ancienne écurie Benetton car rachetée en 2000) en 2005 et 2006. La triche c’est quand il y revient autour de 2008-2009 (je sais plus quelle saison).

J’ai complètement lâché ce sport avec l’arrivée du DRS.

De toute façon 2007 et 2008 = meilleures saisons jamais. :cool2:

Mon mauvais :cartman:

Dernières meilleures saisons = Schumacher vs Hakkinen

2006 cool avec le baroud d’honneur de Schumacher, 2007 la saison parfaite avec l’antagonisme entre la vedette Alonso et le rookie Hamilton puis Raiko qui tire les marrons du feu, 2008 le finish improbable :delaruewow:

J’ai pas suivi depuis que c’est plus sur TF1 mais la pire saison pour moi reste celle de Brawn GP, purge absolue.

Les années Vettel, c’était uber chiant aussi. Nostalgie des années Schumacher donc je ne suis pas objectif mais 2003 était une année intense de mémoire, avec les BMW de Montoya et de Ralph le petit frère. Je me souviens d’un podium émouvant avec les frères Schumacher alors qu’ils venaient de perdre leur mère je crois.

Les années TF1 c’était un rituel le repas dominical devant la F1.

Hakkinen vs Schumacher de mémoire d’enfant c’était assez génial (on détestait Schumacher évidemment).

Aujourd’hui je regrette un peu la hate gratuite.

La F1 ça m’est passé en partant de chez mes parents et le passage sur Canal a pas aidé.

Comme tous les teuteu je suis retombé dedans grâce à la série Netflix. Mais au moins je peux dire que j’étais là pour 2021 :pepegood:

J’imagine à peine à quel point ça a dû être chiant quand Hamilton dominait avec sa fusée Mercedes mais aujourd’hui j’ai un immense respect pour lui. Le voir se casser les dents chez Ferrari me fend le cœur, j’espère vraiment qu’il trouvera des solutions avant la fin.

Quand je me rappelle qu’il était dans la course pour être titré dès sa première saison, qu’une succession de « what if » aurait pu lui faire gagner 11 titres au lieu de 7, le pari qu’il a fait avec Mercedes qui a mis un certain temps à payer.

Pour ça que j’ai encore un peu de mal avec Verstappen : c’est un très grand et encore le meilleur pilote de la grille à ce jour mais je serais très curieux de le voir dans une autre voiture que la Red Bull. Bien sûr c’est sans compter sur ses dépassements de salope et l’issue de la saison 2021 qui est une blessure encore ouverte (même si lui n’y est pour rien au final - c’était du vol).

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Crise des droits TV, Tapie et la corruption à l’OM, haine de Platini : Jean-Claude Darmon, ex-argentier du foot français, se livre au Figaro

Si une âme charitable à l’article complet je suis preneur !

bon ben la publicité pour le sponsor c’est fait et bien fait, vous pouvez diffuser le match maintenant :fool:

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Cazard et l’OM, une grande histoire d’ :leuv:

https://twitter.com/serie_all/status/1996492318833295702

Spoiler

LE FIGARO. - Vous avez toujours été décrit comme le grand argentier du foot français. Quelle est la véritable signification de ce mot ?

JEAN-CLAUDE DARMON. - D’abord, c’est vous, Le Figaro, qui m’avez affublé de ce qualificatif en 1982. Et ça m’a marqué pendant une vie. En vérité, ce n’était pas faux puisque j’ai inventé l’économie du football et du sport. Ça me flattait. On m’a appelé « Monsieur Pub » aussi mais ce salopard (sourire) de Jacques Séguéla m’a devancé. J’ai gardé ce surnom de « grand argentier » jusqu’à aujourd’hui, comme une forme de reconnaissance. Je vous dis ça sans vanité aucune, mais, avant que j’existe dans le football, la France n’avait jamais rien gagné.

Vous êtes en train de nous dire que, sans vous, il n’y a pas de victoire à l’Euro 1984, à la Coupe du monde 1998 ou à l’Euro 2000 ?

Je suis tenté de dire que, 1998, c’est probablement vrai. Je suis à l’origine de la victoire qu’on a, non pas sur le terrain, mais pour l’obtention d’une Coupe du monde de football. Attention, il y avait un comité d’organisation, des gens qui se défonçaient, toute une équipe guidée par une seule ambition, mais j’ai fait partie de cette aventure. J’ai de la chance, mais elle n’existe que pour les gens qui entreprennent.

Existe-t-il encore des Jean-Claude Darmon dans le football actuel ?

(Il change de voix.) Vous êtes en présence du répondeur automatique de Jean-Claude Darmon. Au bip, laissez-lui un message…

Plus sérieusement ?

Je n’en connais pas. Je ne vois pas qui peut être un trublion comme moi, car j’étais aussi dans une forme de consensus. Accepté par le monde du football.

Des dirigeants vous consultent-ils encore aujourd’hui ?

(Affirmatif.) Oui, mais je ne peux pas en parler (sourire). Allez… On est entre nous, on me sonde sur les droits TV.

Ce dossier est un fiasco depuis plusieurs années au sein du football français…

Vincent (Labrune, président de la Ligue de football professionnel, NDLR) n’est pas le seul responsable, il a un conseil d’administration qui le suit. Et quelquefois aveuglément. Pour l’affaire Mediapro, quand j’entends parler du fameux milliard, avec soi-disant Canal+ qui allait mourir sans la Ligue 1, j’ai dit à mes amis de la Ligue de ne pas y croire. C’était une énorme connerie.

À qui la faute ?

À l’ensemble de ceux qui dirigent. Tous. Ils reconnaissent qu’il y a eu une erreur d’appréciation. Ils sont restés purs et durs sur le juridique, c’est normal, mais, à leur place, je me serais arrangé de gré à gré avec Canal+ et beIN Sports.

Canal+ a récemment conforté ses droits de la Ligue des champions, ce qui est une mauvaise nouvelle pour la Ligue 1. Avez-vous un conseil pour Nicolas de Tavernost et les présidents de clubs ?

(Ton moqueur.) Je ne me permettrais pas, il est trop fort. Je ne peux pas donner un conseil à Nicolas (DG de LFP Media). Il a prouvé qu’il avait bien réussi, je ne peux pas me le permettre.

Pourquoi cette note d’humour ?

Chacun prend ses responsabilités. Vous avez une autre question ?

Peut-il renverser la situation sur le sujet des droits TV ?

Aujourd’hui, je ne vois pas comment il peut. Récemment, certains acteurs (présidents, dirigeants) ont spéculé pour que Canal perde ses droits européens. Moi, à la tête du dossier des droits TV, j’aurais spéculé l’inverse… Quand tu penses ça, il vaut mieux que tu t’arranges avant. Ce qu’ils n’ont pas fait alors qu’il y avait moyen. Pardon, mais, moi, je les ai pratiqués. J’ai fait ma vie avec Canal+, qui me l’a bien rendu. Il m’est arrivé de me tromper, mais rarement deux fois de suite. Quand je me trompe, je fais allégeance. C’est fondamental, la parole. Ça n’existe plus aujourd’hui. Canal, ce n’est pas un fournisseur, on n’est pas à Rungis. S’arranger, c’est dialoguer. Le minimum que devaient faire les personnes en charge de ce dossier, au lieu de traiter avec Amazon ou d’autres, était de discuter avec la chaîne qui a nourri la Ligue 1 pendant quarante ans. Maintenant, il ne faut pas insulter l’avenir.

Si vous étiez encore en activité, auriez-vous une idée pour faire avancer le football actuel ?

Je foncerais directement voir Maxime (Saada, président du directoire de Canal+). Il n’est jamais trop tard. Quand il y a un contentieux, il faut faire un effort.

Quel sentiment domine quand vous voyez le football professionnel français dans cet état ?

Ça ne me fait pas mal au cœur, j’en suis malade. Et parfois j’en cauchemarde, même. On est un pays de tiers-monde du foot de clubs. Il n’y a plus une star qui reste en Ligue 1 en dehors de celles du PSG.

Le PSG, c’est surtout l’arbre qui cache la forêt…

Oui, mais la forêt pourrait se redresser si notre économie était redressée. Il faut recoller les morceaux, aller voir Canal et beIN.

Quand vous dites cela à Labrune et de Tavernost, vous écoutent-ils ?

(Sec.) Je ne l’ai jamais dit à Nicolas. On ne parle jamais de droits TV. C’est un grand garçon. Chacun a un ego. Avec Vincent, on en parle.

Durant votre carrière, vous a-t-on proposé d’être président de club ?

Non, sauf au PSG, à Lyon, à Nantes et j’oublie le quatrième (sourire). Le PSG, c’était à l’époque où Bertrand Méheut (président du groupe Canal+) le vendait (2006) et me l’a proposé.

Pourquoi avoir dit non ?

Moi, président de club ? Enfin, je les ai pratiqués toute ma vie (sourire). Je suis incapable d’être président. Je les aime parce qu’ils sont fous. Je suis encore plus fou qu’eux, mais j’ai des secteurs où je suis barge et d’autres où je suis relativement raisonné.

À vous écouter, la famille Arnault qui débarque dans le monde du football est donc folle ?

Non, je mets un bémol. Antoine, c’est mon ami, c’est un fracassé de foot. Vraiment, sincèrement. Aujourd’hui, ça ne lui a pas coûté cher de racheter le Paris FC. Pour avoir une équipe moyenne, un homme comme lui devrait mettre 30 millions de plus dans les transferts. Antoine Arnault ne mettra jamais les moyens du Paris Saint-Germain, contrairement à l’idée reçue. Jamais ! C’est le holding familial. Et c’est une bonne nouvelle pour la Ligue 1, on n’a plus d’investisseurs français à la tête des clubs, il n’y a que des étrangers, ça va. Vous verrez, je m’y engage, les Arnault ne mettront jamais plus d’argent qu’ils ne mettent aujourd’hui.

Dans votre livre vous évoquez brièvement votre rencontre avec Bernard Tapie, on vous a souvent opposés…

On nous a opposés, vous avez raison. Avant qu’il n’arrive (1986), j’avais été un moteur du sauvetage de l’OM. Avec moi, il joue le rôle de séducteur, il me fait monter dans sa Porsche, dans son avion et me prend pour un second couteau. Mais je ne fais rien pour boxer avec lui. Il était plus fort que moi parce qu’il savait mentir d’une telle façon que personne ne pouvait lui arriver à la cheville. Il y a eu une concurrence stupide entre nous.

» LIRE AUSSI - Bernard Tapie : la rage de vaincre coûte que coûte d’un homme aux mille vies

À vos yeux, quel est son bilan dans le football français ?

Qu’on le veuille ou non, il a offert à la France une Coupe d’Europe (1993) alors qu’on n’avait jamais rien gagné. Il ne peut pas avoir fait que du mal au football français. Mais il a voulu être partout et tout le temps, surtout il a fait une erreur fondamentale qui lui a coûté la vie : la politique. Après, l’affaire VA-OM est une énorme connerie. Et la conséquence de l’avoir commise plusieurs fois. Ils n’ont pas pris les précautions d’usage. Je ne suis pas le seul à dire cela, Pascal Olmeta (ancien gardien de l’OM) me l’a dit : « Chaque fois, Tapie nous annonçait qu’il allait payer les adversaires. J’avais envie de le tuer parce qu’on avait l’impression de ne servir à rien. »

Vous assurez qu’il a payé d’autres matchs que VA-OM ?

Oui, évidemment. La grande erreur de VA-OM, c’est ça. Après, tu ne fais plus attention. C’est comme les tueurs en série, si l’assassin tue une fois et s’il ne le fait plus du tout, il est dur à choper. Là, non. Peut-être que d’autres (dirigeants) l’ont fait avant lui, mais une ou deux fois. Tu ne peux pas faire ça quatre, cinq ou six fois. Ce n’est pas possible.

Dans votre livre, vous ne parlez pas de Michel Platini. Pourquoi ?

Michel est rancunier. Je n’ai jamais vu ça (ils se sont brouillés pour une affaire de sponsoring au début des années 1980). Depuis cette histoire, il me hait à vie. Quand on se croise, on se dit bonjour une fois sur mille. Il me déteste comme jamais. On peut faire une erreur. Ce n’est pas la peine d’être fâché à mort pendant quarante ans. C’est un homme d’argent, il n’est pas parti par hasard à la Juventus Turin, il faisait des contrats avec Canal+…

Mais vous êtes aussi un homme d’argent…

Pas du tout. Je ne fais rien pour l’argent. Le succès et ma passion m’ont amené à l’argent, et j’ai été récompensé. Je ne vais pas faire de misérabilisme, j’ai gagné royalement ma vie. Je ne cours pas après l’argent, mais après la reconnaissance. Toute ma vie n’a été que cela.

Vous avez côtoyé beaucoup de présidents de clubs, lequel était le meilleur ?

Jean-Louis Campora (président de l’AS Monaco pendant 28 ans). Il avait une vision du football, un vrai charisme. Mais il a fait ce qu’ont fait beaucoup de présidents ; à vouloir être premier tout le temps, il a laissé le club avec des dettes. Derrière, il y a Jean-Michel Aulas. Un vrai entrepreneur qui boxe chez les poids lourds.

Cela vous étonne-t-il de le voir briguer la mairie de Lyon ?

Il ne va pas en politique, il est très malin… Il arrive en recours (sourire). C’est une grande différence. Il a tellement été poignardé par la vente de son club, ça l’a meurtri. Cette élection, c’est du baume au cœur pour lui.

Dans votre biographie, vous n’évoquez pas votre relation avec Nicolas Sarkozy. Vous étiez à ses côtés au Parc des Princes lors des derniers matchs. Comment l’avez-vous trouvé ?

Amaigri, droit dans ses bottes et toujours guidé par ses convictions. Il y a peu d’hommes de son calibre. Il va s’en sortir.

Aurait-il fait un bon président du Paris SG ?

J’hésite parce que c’est un passionné. Mais vous posez une mauvaise question. Est-ce qu’il serait président avec les mêmes moyens que Nasser (al-Khelaïfi) ? Les bons présidents, souvent ce sont ceux qui ont des gros moyens.

Vous avez été placé en garde à vue en 1990, puis blanchi dans une affaire de fausses factures dans le club de Toulon. Peut-on réussir dans le football en restant intègre ?

J’en suis la preuve. Vous connaissez ma principale qualité ? Je sais dire non.

Si vous deviez changer une chose dans votre vie…

J’aurais fait des études. J’ai perdu beaucoup de temps même si je crois que j’ai presque réussi à redresser la barre. Être autodidacte, vous ne pouvez pas savoir à quel point c’est difficile. J’avais peur de ne jamais être au niveau. C’est tellement vrai que j’étais obligé de lire quasiment un bouquin par semaine. Tout ce que j’ai appris, je l’ai fait sur le tard. Je ne dis pas qu’avoir fait des études brillantes m’aurait permis d’être meilleur que ce que je suis. Je n’en sais strictement rien. En maths, j’étais archi-nul et j’ai fait une carrière financière… Je suis un artiste. Rien qu’un artiste. Mais j’ai toujours peur que le passé me rattrape.

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Merci.

Vanité, boulard et égo XXL le JC mais il balance les vérités.

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Tout est en place pour demain :miracle:
Dive bomb de Piastri sur Norris et Verstappen titré pour punir les papaya rules.

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Dommage.

La non pena sur Norris avec le dépassement hors piste aurait apporté du piment.

Félicitations a Norris, bien joué a Verstappen, dommage pour Piastri qui a chuté a la mi saison.

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J’ai regardé le classement final des pilotes, comment c’est possible une telle différence de points entre Verstappen et Tsunoda ? Ils avaient bien la même voiture ? :psykokwak:

La Red Bull est taillée pour Verstappen. C’est un vrai problème, à tel point que leurs deuxièmes pilotes sont très instables (seul Perez arrivait à se battre à peu près mais même lui a fini par craquer).

La remarque marche aussi avec Leclerc et Hamilton d’ailleurs.

Ça, ça peut s’expliquer par un Hamilton vieillissant qui s’est pas du tout adapté à la voiture et à la culture Ferrari (qui n’a rien à voir avec celle de Mercedes, notamment en terme d’orga et de prise en compte des feedbacks).

Et la voiture était authentiquement médiocre, surtout sur le dernier tiers de la saison.